Lorsque, détenue[1] dans la Barnimstraße, je suis descendue pour la première fois dans la cour dite du dispensaire pour la promenade, j’y trouvai une dame plantureuse aux vêtements raffinés, portant sur sa poitrine et à ses doigts toute une bijouterie miroitant à chacun de ses mouvements. La mine renfrognée, les lèvres pincées et le front plissé, elle tournait en rond sans répit dans la petite cour […]
Rosa Luxemburg à Hanna-Elsbeth Stühmer